« Bifurcations : l’heure des choix », tel était le thème de la neuvième édition du Printemps de l’économie qui s’est déroulée du 12 au 15 octobre dernier. À cette occasion, les étudiants de la promo Alpha des BTS MCO1 bis ont assisté à l’une des 31 conférences en ligne. Retour sur un évènement structurant pour ces derniers amenés à réfléchir aux grands enjeux RSE des entreprises.
« La pandémie de la Covid-19 et la gestion de la crise économique hors normes qui s’en est suivie ont occulté des débats l’essentiel : quelles bifurcations doivent urgemment envisager nos sociétés face aux grands défis qu’elles doivent relever ? » Dans ce contexte et au regard des élections présidentielles qui se profilent, l’écologie politique n’est-elle qu’un élément de communication ou une vraie priorité pour les années à venir ? Et comment l’intégrer dans les modèles productifs ? Ces questions essentielles ayant pour corollaire celles de la souveraineté, de l’acceptation sociale des conséquences des choix opérés, étaient au cœur de la conférence Natixis intitulée Peut-on sortir de l’économie du « moins cher », un des modèles économiques évoqués en cours de CEJM.
La nécessité de payer plus cher ?
Les étudiants ont ainsi pu écouter les interventions de Patrick Artus - chef économiste chez Natixis -, Olivier Babeau - Président chez Institut Sapiens -, Anne-Laure Delatte - Chercheuse au CNRS -, Sébastien Jean – Directeur du CEPII. Après avoir détaillé les diverses façons dont les économies ont été organisées pour fournir les prix les plus bas possible aux consommateurs, les intervenants sont revenus sur la possible nécessité d’accepter de payer plus cher pour relocaliser et favoriser la consommation de produits locaux, augmenter les salaires et réaliser la transition énergétique.
La discussion s’est poursuivie en classe et fera l’objet d’une réflexion personnelle à développer lors du prochain DS de CEJM.